TRANSFERT DU CIMETIÈRE

 

N°36 & 37 - Juillet & décembre 2013. 


Mise en service et paiement des factures :


Par délibération du 15 décembre 1901, le Conseil finit de payer le prix d’achat du terrain aux membres de la famille Raynal à Couchal, déclare la fin des travaux de construction et décide de demande l’autorisation d’inhumer dans le « nouveau champ de repos ».
C’est le 13 avril 1902 que le Conseil Municipal a délibéré pour donner des noms aux allées du cimetière
1° l’allée principale et l’allée du nord porteraient respectivement les noms de Saint Louis et Saint Maurice, patrons de la paroisse
2° les deux allées latérales seront désignées par les noms de Saint Charles côté ouest et Saint Jean Baptiste coté est pour perpétuer le souvenir de MM Charles de Fontange et Jean Baptiste Barrier qui ont administré la commune pendant 56 ans.
3° l’allée transversale recevra le nom d’allée de la paix. 

 

 

Achat du terrain et  demande d’autorisation  d’inhumer
Achat du terrain et demande d’autorisation d’inhumer
Nom des allées
Nom des allées
Dernières factures
Dernières factures
1er règlement avec prix et tailles des concessions
1er règlement avec prix et tailles des concessions

 

En 1903 le conseil municipal paie les factures restantes dont  la note de 115 frs 70 ct à Jubine Jean, maçon à Antignac pour livraison de 26 pierres de tailles pour le cimetière.
Malheureusement les archives ne possèdent aucun document sur l’inauguration du cimetière si tant est qu’il y en eût une, probablement une bénédiction. Seules ont été retrouvées des vieilles pierres tombales alignées le long du mur. 


La délibération du conseil municipal du 1er août 1921 nous indique à propos du vieux cimetière que « la translation de l’ancien cimetière remonte à 1902 et que depuis cette époque aucune inhumation n’y a été faite, que les familles seront invitées par le maire à enlever les monuments funéraires (pierres tombales, croix, entourages) qui leur appartiennent et qu’il n’existe aucune concession temporaire ou à perpétuité. Enfin le conseil est d’avis d’autoriser chaque famille, particulièrement celle qui a fait l’acquisition d’une concession dans le nouveau cimetière, à recueillir les restes de ses morts ; mais il décide aussi de n’ordonner aucune fouille » Ainsi sonne le glas du vieux champ de repos de nos ancêtres.

Et la vie de notre nouvel enclos du repos éternel évolue en fonction des besoins de la commune. Dès le 20 février 1902 par délibération et devant un accroissement de demandes de concession pour une moyenne de 20 décès par an, le conseil communal établi le 1er règlement avec prix et tailles des concessions, très vite "retoqué" par le sous-préfet et réécrit.

 

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